Habib Sayah, premier vice-président, refuse d’assumer la présidence de l’Etoile sportive du Sahel (ESS). Aujourd’hui, lundi 21 octobre 2019, dernière tentative pour convaincre ce dernier sinon, la démission de Ridha Charfeddine sera rejetée par le comité. Pour quelle solution ?
Le comité directeur est dans l’impasse. Selon les statuts du club, le premier vice- président devrait assumer la présidence du club. Mais il dispose aussi, selon toujours les statuts, de 15 jours pour valider ou non la démission du président élu.
Mais Habib Sayah qui n’est pas élu (il a été coopté par Ridha Charfeddine comme Hamouda Bouazza, secrétaire général, Ghazi Ben Othman, secrétaire général adjoint) n’a aucune intention de «plonger».
En fait le président démissionnaire a mis le club dans un état d’incapacité directoire, puis que rien ne se fait sans le président en exercice. Une autre erreur tactique de Charfeddine qui risque de compliquer davantage la situation.
Pour être logique avec lui-même, et sans discuter la raison profonde de son départ – on murmure qu’il est appelé à faire partie du nouveau gouvernement -, Ridha Cherfedine aurait pu attendre l’assemblée générale élective avant le 1er novembre prochain (comme il l’a lui-même proposé), et passer le relais dans la règle de l’art, évitant ainsi tout le tralala de la «succession».
Le comité est en plein désarroi. Mais il faut bien trouver une sortie de crise et assumer la situation par l’ensemble du comité et convoquer une assemblée élective.
Le départ du premier bailleur de fonds étoilé, s’il était confirmé aujourd’hui, ne va pas arranger les choses. Il va plutôt aggraver la crise. Charfeddine a fait le vide autour de lui, les dirigeants actuels réunis n’ont pas son «poids» financier, et personne en dehors du club ne souhaite se présenter pour prendre la relève !
H. M.
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