L’affaire du Sheraton Gate qui aurait été, selon la blogueuse Olfa Riahi, détournée par Rafik Abdessalem Bouchlaka, dirigeant Ennahdha et ancien ministre des Affaires étrangères, refait surface cette semaine. Les 2 parties s’accusent mutuellement et menacent de saisir la justice.
Mardi dernier, Rafik Abdessalem Bouchlaka, gendre du chef du parti islamiste, Rached Ghannouchi, a diffusé sur sa page Facebook des documents censés prouver son innocence dans l’affaire dite du Sheraton Date, et a publié un statut dans lequel il s’en prend notamment à la blogueuse Olfa Riahi, à l’origine de cette affaire qu’elle avait, en 2013, porté en justice. Il a notamment qualifié Mme Riahi de «menteuse» et l’a accusée de «travailler pour des parties étrangères».
Le dirigeant nahdhaoui a également menacé de porter plainte contre tous ceux qui propagent des rumeurs le concernant.
En réaction, Olfa Riahi a démenti hier, vendredi 25 octobre 2019, l’acquittement par la justice de Rafik Abdessalem Bouchlaka, dans cette affaire, en assurant que ce dernier a diffusé des documents judiciaires, alors que l’affaire est toujours en cours.
La blogueuse a ajouté, dans un post publié sur son compte Facebook, que l’ancien ministre induit les Tunisiens en erreur en assurant qu’il n’a pas publié la totalité des documents et qu’elle organisera une conférence de presse pour «révéler la vérité sur les documents incomplets diffusés par Abdessalem».
Ce dernier a publié un nouveau post assurant qu’il a prouvé son innocence avec des documents officiels et que le jugement est définitif et qu’il portera plainte contre Olfa Riahi… Ambiance !
Y. N.
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