L’Orchestre symphonique tunisien (OST) et le Chœur de l’opéra de Tunis du pôle Musique et formations symphoniques du théâtre de l’Opéra ont présenté, dimanche, 17 novembre 2019, un concert de musique baroque intitulé « Une nuit à la cour », sous la direction du chef d’orchestre, Mathieu Braud, et avec la participation du flûtiste à bec, Luis André Bicalho.
Ce concert, qui s’est déroulé en présence d’un très grand nombre de spectateurs mélomanes, dont Mohamed Zinelabidine, ministre des Affaires culturelles, et Mohamed Ennaceur, ancien président de la République par intérim, a été une occasion pour redécouvrir la virtuosité des musiciens et des choristes des deux formations orchestrales du théâtre de l’Opéra, grâce à des performances qui rassurent quant à la santé de cette expression musicale en pleine évolution en Tunisie depuis la création de la Cité de la culture et ses pôles dédiés notamment à la musique.
«Passons une après-midi ensemble avec la musique baroque européenne ! Traversons l’Angleterre en passant par la France, l’Italie et l’Allemagne.
Pour l’ouverture le « Te Deum » de Charpentier avec la trompette de Nicolas Baronnier au premier balcon, puis « la Danse des Sauvages » de Rameau avec un chœur et un orchestre déchaînés.
Nous avons poursuivi l’aventure avec la célèbre et émouvante « Aria » de Bach. Il était temps que le chœur rentre de nouveau avec le profond et difficile « Kyrie » du cantor allemand.
Du triomphe et de la virtuosité avec l’arrivée de « La reine de Saba » de Haendel aux deux hautbois solistes : Luis André Bicalho et Lorenzo Fattorini.
Retour avec la profondeur de la spiritualité avec la « Cantate Bwv 12 ».
De la danse pour poursuivre cette belle après-midi avec Lully et sa « Marche pour la Cérémonie des Turcs ».
Un peu de froid avec le « Chœur des trembleurs » extrait de l’opéra « Isis », écrit par le compositeur à la cour de Louis XIV.
Il manquait pour ce concert prestigieux le grand maître italien au catalogue bien garni, Antonio Vivaldi avec son célébrissime et virtuose « Concerto pour flûte à bec et orchestre ». Nous avons terminé dans l’allégresse du fameux « Hallelujah » d’Haendel.»
C’est en ces termes que le chef d’orchestre Mathieu Braud a présenté cette soirée chargée d’émotion et assurée par un orchestre de 56 musiciens et chanteurs.
Source : communiqué
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