Le journal Arab News rapporte une étude réalisée par YouGov qui cite que les Arabes ont marre de la corruption de leurs pays, et où «la Tunisie, comme le Liban, est un exemple de pays corrompu où les « réseaux népotistes » sont liés aux politiciens».
YouGov est un groupe international d’analyse et de données de recherche dont le siège est à Londres.
L’étude rapportée par Arab News qu’a réalisée YouGov en 2019 auprès de 18 pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord dont la Tunisie, fait ressortir que sur 3.079 personnes interrogées, une moyenne combinée de 57% a déclaré que la corruption est le principal problème dans leur pays d’origine.
L’étude a également révélé que les Arabes considèrent la corruption, comme la principale cause de conflit dans le monde arabe.
Selon Imad Salamey, professeur agrégé de science politique à l’Université libano-américaine, la corruption est «la source d’un déficit de légitimité» qui a déclenché les mouvements de protestation de 2011 connus sous le nom de printemps arabe.
La corruption n’est pas un phénomène isolé mais est largement répandu dans la région, a déclaré Salamey, ajoutant que c’est «le produit de gouvernements faibles et non responsables qui manquent de contrepoids et de balances institutionnels».
Salamey cite la Tunisie et le Liban comme exemples de pays corrompus où les «réseaux népotistes» sont liés aux politiciens.
On ne peut pas dire, dans le cas de la Tunisie, que l’étude se trompe beaucoup, avec des figures de la corruption et de la contrebande campant à tous les niveaux du pouvoir politique, à l’Assemblée comme au sein gouvernement, sans parler des partis gangrenés par le clientélisme et le népotisme, notre pays fait figure de démocratie d’apparat ou d’opérette, dénuée de toute crédibilité
Amina Mkada
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