Quelque 8 entreprises ont été retenues par le Groupe chimique tunisien (GCT) pour postuler, dans un dernier sprint, à la réalisation de sa propre station de dessalement d’eau de mer (SDEM), à Gabès.
Selon nos informations, dans un mois, au plus tard, le ministère de l’Industrie et des PME annoncera le nom de l’entreprise qui construira cette station.
Cette SDEM aura dans une première étape une capacité de 25.000 m3/j d’eau traitée, extensible à 50.000 m3/j.
En 2019, le GCT avait lancé un appel d’offres pour la pré-qualification des groupes intéressés par «la mise en concession de la conception, construction, financement, exploitation, entretien et maintenance de SDEM de Gabès». Selon nos informations, les entreprises retenues seraient de nationalité chinoise, suisse, française, espagnole…
Le projet de la SDEM vise à garantir l’indépendance du groupe, en matière d’eau et à réduire ses coûts de production. Actuellement, le groupe utilise l’eau fournie par la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) et des puits.
Le projet, qui sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP), mobilisera un investissement global de 150 millions de dinars tunisiens (MDT). Le démarrage des travaux de réalisation du projet prévu pour 2019 est reporté à 2020.
La réalisation de cette station, selon la technique de l’osmose inversée ne manque pas d’enjeux pour les Gabésiens qui habitent à la périphérie des usines du GCT. Elle va leur permettre d’oublier, un tant soit peu, les désagréments générés par les coupures d’eau, particulièrement durant la saison estivale, et ce, en raison des grandes quantités d’eau utilisées, en priorité, par le GCT. Cette grande consommation d’eau s’est faite, jusqu’à ce jour, aux dépens des besoins en eau potable des hommes quant il s’agit de l’eau de la Sonede et des oasis de proximité quant il s’agit de puits et de nappe souterraine.
Khémaies Krimi
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