La Confédération des entreprises citoyenne de Tunisie (Conect) a profité de sa rencontre annuelle avec les médias, ce jeudi 23 janvier 2020, au siège de la Conect international, à Mutuelleville, Tunis, pour présenter son programme d’actions pour l’année 2020 sur le plan régional national et international à travers ses structures sectorielles et régionales, en tenant compte de la conjoncture économique difficile que traverse le pays et qui impacte les PME.
La rencontre, présidée par Tarak Cherif, président de la Conect et en présence des membres de son conseil administratif, a également permis aux dirigeants de l’organisation patronale de revenir sur ses principales activités de l’année 2019.
Il est à rappeler que la Conect compte plus de 50 structures professionnelles couvrant toutes les régions du pays et les différents secteurs d’activités de l’économie tunisienne en plus d’une structure dédiée à l’international.
La rencontre a été une occasion d’informer sur les différents programmes prévus par la Conect pour répondre aux attentes des PME de divers secteurs d’activités et dans toutes les régions qui subissent un environnement économique et social difficile en matière de compétitivité, d’accès aux marchés tant local qu’à l’export, d’accès au financement, de développement de l’industrie et de l’investissement.
Par ailleurs, estiment les responsables de la Conect, le futur gouvernement, en cours de formation, est appelée à consolider la confiance, à améliorer le climat des affaires, à veiller à l’application des lois, à activer le processus des PPP, à réfléchir à la restructuration des entreprises publiques afin de s’engager dans la voie de la croissance et l’émergence.
À cet effet, il est impératif pour ce gouvernement de mettre en place les mesures urgentes et les réformes nécessaires dans les secteurs vitaux : l’administration, la productivité, la fiscalité, les finances publiques, le commerce extérieur, le secteur bancaire, la diplomatie économique et les entreprises publiques.
De plus, la dégradation des indicateurs économiques et financiers, la régression des investissements, et l’accroissement sensible du taux d’endettement imposent des grandes réformes et une nouvelle stratégie de développement adaptée aux exigences de la situation et aux attentes et aspirations des différentes régions et de tous les Tunisiens.
Source : communiqué.
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