Selon des sources concordantes, un groupe d’anciens dirigeants et adhérents du Club africain (CA), ont soumis de nouvelles plaintes urgentes à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), portant sur des manipulations des élections à la présidence du club.
Décidément, on apprend chaque jour du côté du Parc Mounir Kebaili. Selon les éléments fournis, Slim Riahi puis son successeur Abdessalem Younsi ont été élus par des adhérents virtuels (électeurs inexistants) à la tête du club.
C’est en vérifiant les noms des adhérents signataires de la pétition destinée à retirer la confiance au comité dirigeant actuel, qu’il est apparu que des noms sont fictifs. Un indice qu’il y aurait eu manipulation de voix, estiment certains dans l’entourage du club.
Les supporteurs du CA ont récemment réclamé l’intervention de l’Inlucc, dont le président, Me Chawki Tabib, est un fan du club de Bab Jedid, ainsi que du ministère de la Jeunesse et du Sport, sur des dossiers compromettants.
L’Inlucc a annoncé, le 14 février 2020, le transfert de 9 dossiers impliquant des responsables actuels et anciens du CA au Pôle judiciaire et financier, en raison de nombreux soupçons de détournements de biens et de manipulations de contrats de joueurs.
Cette liste comprend le président actuel, Abdessalem Younsi, et l’ancien président, Slim Riahi, le premier vice-président actuel, Majdi Khlifi, ainsi que les membres en exercice ou démissionnaires, Khalil Mahjoub, Fawzi Sghaier, Moez Chebbi et Makram Abrougui, qui sont soupçonnés de blanchiment d’argent, de détournement des recettes de la billetterie et de falsification des contrats des joueurs.
H. M.
Donnez votre avis