Nommé premier conseiller à la présidence de la république en charge des affaires juridiques, le 5 février 2020, par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, Hichem Mechichi a été désigné, ce soir, par le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, comme ministre de l’Intérieur.
Ancien chef de cabinet dans plusieurs départements ministériels dont ceux de la Santé et des Affaires sociales, Hichem Mechichi était, avant d’intégrer la présidence, directeur général et point focal national de l’Agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits (ANCSEP).
Ce commis de l’Etat Mechichi, qui était également membre de la Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation, constituée en 2011 après la chute du régime de Ben Ali, sous la présidence de feu Abdelfattah Amor, est titulaire d’une maîtrise de droit de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis et d’un Master Degree en droit, sciences politiques et administration publique de l’Ecole nationale d’administration (Ena).
Certains dirigeants du parti islamiste Ennahdha ont émis des réserves sur la nomination de ce haut cadre de l’administration à un poste aussi névralgique (trop intègre à leur goût ?), sans pouvoir avancer le moindre argument acceptable pour justifier leurs réserves. Mais le chef de gouvernement désigné a tenu bon et l’a gardé dans la liste de son gouvernement. Et il a sans doute bien fait de le préférer à des hauts cadres issus de la vieille bâtisse grise de l’avenue Bourguiba, à Tunis.
Y. N.
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