L’Etoile sportive du Sahel (ESS) a montré peu de choses contre le Wydad Athletic Casablanca (WAC) au match aller (2-0) à Casablanca. Elle devrait se ressaisir ce soir, samedi 7 mars 2020, à partir de 20 h, au stade de Radès. Ce sera dur, mais en football, comme on, dit, tout est possible.
Par Hassen Mzoughi
Certes, avec deux buts d’écart à rattraper, ce n’est pas énorme et l’ESS a toujours montré du caractère, particulièrement en joutes africaines, comme en 2015, en huitièmes de finale bis de la Coupe de la CAF, lorsqu’elle a perdu le match aller 0-2 face au Raja de Casablanca et remporté le match retour 3-0, pour remporter le titre. Mais il lui faudra, pour se réconcilier avec son public, déçu des déboires de son équipe en compétitions continentales ces dernières années, réussir un grand match et marquer des buts, pour ne pas connaître le même sort que l’Espérance de Tunis, hier soir, éliminée par Zamalek (1-3/1-0).
Laribi et Coulibaly en attaque, Krir dans les buts
Les Etoilés n’ont rien à perdre. Ils devront donc jouer le tout pour le tout. Un scénario qui pourrait les servir pour éponger leur retard au score, comme il pourrait avantager le WAC, bien armé pour placer des contre-attaques dévastatrices avec les flèches Ismaïl El Haddad, Badii Aouk et Francis Kazady. Les Tunisiens doivent tout de même éviter de prendre un but qui pourrait les plonger dans le doute et les pousser à tomber dans la précipitation au fur et à mesure que le chrono tourne.
Selon les dernières données, l’entraîneur Kais Zouaghi procédera à des changements, par rapport à la formation alignée à Casablanca. On parle d’Achraf Krir dans les buts, à la place de Makram Bdiri, jugé en forme moyenne. Bahaedine Sellami évoluera à l’axe de la défense aux côtés de Saddam Ben Aziza, à la place d’Omar Konate suspendu.
Karim Laribi renforcera la ligne d’attaque à 4 avec Firas Belarbi, Iheb Msakni et Souleymane Coulibaly.
Le WAC et le syndrome de Radès
Le WAC est de retour à Radès, dix mois après sa finale mouvementée face à l’Espérance de Tunis. Il espère enterrer une fois pour toutes les démons de cette finale, d’autant qu’il débarque à Radès avec une avance confortable qu’il cherchera à protéger.
Cette fois l’adversaire est l’Étoile du Sahel, mais le lieu garde certainement une charge émotionnelle pour les hommes de Carlos Garrido.
Le technicien espagnol, viré en février dernier par l’ESS, a compliqué la tâche de son ancienne équipe. Mais une autre issue que la qualification serait considérée comme un échec flagrant pour un club qui a tous les moyens pour rivaliser avec l’ensemble des écuries du continent. Alors Garrido joue là une carte importante pour sa permanence sur le banc wydadi.
La formation probable de l’ESS : Achraf Krir – Saddam Ben Aziza – Bahaeddine Sellami – Wajdi Kechrida – Mortadha Ben Ouanes – Amine Ben Amor – Malek Baayou – Firas Belarbi – Iheb Msakni – Karim Laribi – Souleymane Coulibaly.
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