La signature de la Fédération syrienne de football (FSF) avec le Tunisien Nabil Maaloul, pour diriger la sélection A, suscite une grosse polémique dans le milieu sportif syrien. Le coronavirus est passé par là.
Jeudi dernier, la FSF a signé un contrat avec Maaloul avec pour objectif la qualification à la Coupe du monde 2022, pour la première fois de l’histoire du football syrien après avoir raté de peu, devant l’Australie, la qualification au Mondial 2018.
L’ex-sélectionneur de l’équipe de Tunisie sera entouré d’un staff tunisien composé de Nader Daoud, Dharar Raddaoui, Saber Ayari, Salem Bitar et Helmi Kchaou.
Le recrutement de Maaloul dont les détails du contrat n’ont pas été divulgués par la FSF (!) a provoqué un grand tollé dans le milieu sportif syrien qui juge précipitée et inopportune cette démarche, notamment après les décisions des fédérations asiatiques et internationales, de reporter les qualifications asiatiques à la Coupe du monde de plus de 6 mois. «Que feront alors Maaloul et son staff pour être payés des milliers de dollars ?», se sont interrogés les techniciens et les médias.
De plus le nouveau sélectionneur ne pourra pas superviser les joueurs tant que le championnat syrien est suspendu par mesure de prévention contre le coronavirus. «Il aura été préférable d’attendre la reprise de la ligue ou des qualifications asiatiques conjointes», ajoutent les opposants à cette collaboration avec le technicien tunisien.
Selon des techniciens et des médias, «la décision est erronée; il aurait été judicieux de laisser en place l’entraîneur local, Ibrahim Fajr, qui a remporté 5 victoires dans le groupe de qualification.»
H. M.
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