Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus (Covid-19), la présidence du gouvernement tunisien a émis, hier, 17 mars 2020, un décret visant, notamment, à protéger davantage les travailleurs et travailleuses de la fonction publique dont l’immunité est vulnérable.
L’article 5 du décret en question, qui en comporte 14, autorise les chefs des structures administratives, à condition qu’ils occupent au moins le poste de directeur central ou l’équivalent, à réduire les heures de travail pour les femmes enceintes et pour les individus souffrant de quelques maladies chroniques, à savoir le diabète déséquilibré; les maladies respiratoires obstructives chroniques, tel que l’asthme; les maladies cardiaques; les insuffisances rénales chroniques; les insuffisances hépatiques chroniques et les cancers.
Les agents concernés sont appelés à déposer une demande à cet effet, accompagnée de ce qui prouve qu’ils souffrent d’une des maladies susmentionnées. Ainsi, ils pourraient se voir diminuer leurs heures de travail ou, si nécessaire et possible, travailler à distance.
Au vu du danger que présente le coronavirus sur la vie de ces personnes, ces mesures sont amplement justifiées. Elles sont même, probablement, insuffisantes, et devraient être renforcées surtout en cas de passage au stade 3 du plan de lutte contre l’épidémie.
Et puis, quid du secteur privé ?
C. B. Y.
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