Alors que la Tunisie a décidé d’annuler la mise en quarantaine obligatoire pour les nouveaux arrivants de l’étranger, à partir de la semaine prochaine, un épisode ayant eu lieu hier, au centre de quarantaine de Hammamet-sud, a montré, pour la énième fois, que compter sur la conscience des citoyens sera une bien mauvaise idée…
Une femme récemment rapatriée du Canada a, en effet, pris la fuite, hier soir, lundi 15 juin 2020, de sa quarantaine sanitaire.
Une source policière a déclaré à Mosaïque FM que la femme s’est basée sur les résultats des analyses négatifs de ses frères, également de retour du Canada, pour conclure elle-même qu’elle n’était pas contaminée et quitter, ainsi, son centre de quarantaine en profitant d’un moment d’inattention des agents.
Finalement, les résultats de ses analyses ont prouvé qu’elle était positive au virus. Elle a donc été transférée au centre d’isolement de Monastir, et son fiancé, avec lequel elle a été en contact, a été mis en quarantaine, tout comme 7 policiers (3 ayant eu un contact avec la femme et son fiancé et 4 travaillant avec leurs collègues).
Les autorités ont, par ailleurs, décidé de faire une enquête afin de déterminer les déplacements de la femme et de son fiancé.
Le gouvernement tunisien a une occasion en or de saisir, avant qu’il ne soit trop tard, grâce à cet incident, et à plusieurs autres dans le même genre ayant eu lieu avant la décision de soumettre obligatoirement les nouveaux arrivants en quarantaine, qu’en l’absence de cette mesure, le risque d’une deuxième vague de la maladie sera inévitable.
C. B. Y.
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