Un rassemblement a été observé, ce samedi 13 août 2022, devant le siège de la mairie de Tabarka (Jendouba), par des citoyens et des activistes de la société civile, afin de demander la libération de la mairesse Amel Aloui estimant que les accusations de corruption dont elle fait l’objet, sont infondées.
Les manifestants, qui ont exprimé leur solidarité avec la mairesse, ont rappelé l’engagement et le dévouement de cette dernière tout en indiquant qu’elle n’a aucun lien avec la corruption : «bien au contraire, elle a été la première à déclarer la guerre aux corrompus, et c’est même cette lutte pour la justice et les droits qui lui a valu cette incarcération», ont-ils déploré.
«Les vrais criminels et corrompus contre qui, Amel Aloui une femme engagée et intègre a mené une lutte sans répit, sont libres bien qu’ils aient commis des abus et causé plusieurs dégâts dans la région», ont-ils encore ajouté, tout en réclamant la libération de la mairesse.
Amel Aloui, rappelons a fait l’objet d’un mandat de dépôt émis par le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Jendouba, qui a également refusé , mercredi dernier, la demande de libération. Elle est poursuivie pour corruption, après avoir délivré des autorisations à des habitants de la ville afin qu’ils puissent exploiter certaines zones de plages où ils ont installés des parasols.
La mairesse avait expliqué, avant son arrestation, avoir délivré ces autorisations afin de «venir en aide à des citoyens dans le besoin, et ce, en l’absence de solutions, qui leur permettraient de vivre dignement». Elle avait aussi affirmé qu’elle ne regrette pas sa décision, niant tout lien avec la corruption.
Y. N.
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