Pour l’avocat et homme politique Lazhar Akremi, le Fakhfakh Gate, qui secoue le chef du gouvernent, fait que ce dernier n’est plus audible, il estime que le locataire du Palais de la Kasbah conserve certes le pouvoir mais plus l’autorité.
S’exprimant sur les ondes de Diwan FM, hier, jeudi 26 juin 2020, M. Akremi est revenu sur le Fakhfakh Gate ou l’affaire de délit d’initié et de conflit d’intérêts impliquant Elyès Fakhfakh et qui est au centre de l’actualité politique tunisienne. Sans culpabiliser ou innocenter M. Fakhfakh, il a estimé que politiquement ce dernier est devenu inaudible.
Tant qu’il est chef de gouvernement, il conservera le pouvoir mais il a perdu l’autorité censée être liée au pouvoir exécutif qu’il incarne.
Sur un autre plan, M. Akremi a parlé de l’avenir politique de M. Fakhfakh. Il a rappelé que deux cheminements parallèles ont vu le jour, le cheminement politique via la commission parlementaire mise en place pour enquêter sur les soupçons de conflits d’intérêt au cœur du Fakhfakh Gate et le cheminement judiciaire suite aux plaintes déposé contre M. Fakhfakh par le député Yassine Ayari, celui-là même qui avait révélé l’affaire.
M. Akremi pense que Kaïs Saïed a déjà décidé de se séparer de M. Fakhfakh car son maintien compromettrait sa crédibilité basée sur l’intégrité et pénaliserait son projet de république irréprochable. M. Akremi croit savoir que M. Saïed à déjà choisi le remplaçant et c’est une remplaçante…
Sincèrement, nul ne peut prétendre pénétrer les pensées du très taiseux M. Saïed; en plus, ce que M. Akremi semble omettre c’est que pour le moment Ennahdha et le tes stratège Rached Ghannouchi, le profil affaibli et sans autorité de M. Fakhfakh leur convient très bien.
Imed Bahri
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