Le président de la république, Beji Caïd Essebsi, a affirmé que certains jugements émis contre des jeunes tunisiens sont inacceptables et devraient être reconsidérés.
Recevant, jeudi 17 décembre, des députés représentant le gouvernorat de Sidi Bouzid, Caïd Essebsi a qualifié d’inacceptable le jugement prononcé par le tribunal de première instance de à Kairouan à l’encontre de 6 étudiants pour pratique d’homosexualité.
« L’interdiction du séjour dans n’importe quelle région du pays, a affirmé le chef de l’Etat, est une mesure qui a été abolie en Tunisie. Je ne veux pas m’ingérer dans le travail de la magistrature, mais il y a des choses qui s’avèrent inhumaines. Je dispose d’une cellule de suivi qui me tient toujours au courant de ce qui se passe dans le pays. L’autre cas de l’élève (Afraa Ben Azza, NDLR) qui a été violentée par la police au Kef est également un fait inacceptable. Même si elle a insulté les autorités, elle est très jeune et n’a que 17 ans. Les autorités auraient dû la traiter avec plus d’humanité. Cette fille a été arrêtée et a passé la nuit en geôle, chose désagréable. Ceci, alors que d’autres bandits et criminels retrouvent parfois leur liberté de façon plus rapide. Nous devons agir pour changer tout cela. Dieu ne change l’état d’une communauté que lorsque les membres qui la composent modifient leurs comportements ».
H. A.
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