Tous les services obstétriques de Tataouine seront fermés si un médecin gynécologue ne rejoint pas, aujourd’hui, l’hôpital régional.
Cet ultimatum a été lancé par les syndicats régionaux de la santé après le décès, hier, à Tataouine, d’une femme enceinte, à cause de l’absence d’un médecin gynécologue à l’hôpital régional. C’est quatrième cas similaire dans la région en 2015.
L’époux de la défunte a expliqué à l’agence Tap qu’il avait accompagné sa femme à l’hôpital pour accoucher. Celle-ci avait subi des césariennes lors des grossesses précédentes. Afin d’éviter d’éventuelles complications, le service obstétrique et les urgences ont décidé de la transférer à l’hôpital Sadok Mokaddem de Djerba, à 150 km de Tataouine. Mais elle mourut sur le chemin.
En réaction à ce drame, les syndicats de la santé ont déploré, dans une déclaration publiée lundi, l’atermoiement du ministère de tutelle qui n’a pas trouvé de solution au problème chronique de la pénurie de médecins spécialistes dans les régions intérieures en général et à Tataouine en particulier .
A. B .M. (avec Tap)
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