Le fait qu’Abir Moussi soit devenue un protagoniste de premier plan de la scène politique tunisienne, qu’elle se soit imposée comme leader des Destouriens et de l’opposition en général, que son hostilité aux Frères Musulmans soit frontale, que mois après mois elle monte dans les sondages jusqu’à caracoler en tête des intentions de vote et qu’elle s’y maintient, tous ces facteurs font qu’aujourd’hui les attaques à son endroit se multiplient.
Ces attaques émanent des membres de l’alliance islamo-affairiste (Ennahdha, Qalb Tounes et Al-Karama) et fleurissent sur les pages mercenaires sur les réseaux sociaux qui servent la cause de ces partis. Pis encore, des procès à son encontre se multiplient intentés par des soi-disant acteurs de la société civile, pour la plupart des avocats de la mouvance islamiste que l’irrésistible ascension de l’avocate inquiète au plus haut point.
Abir Moussi est devenue trop gênante pour l’alliance islamo-affairiste, soutenue par les idiots utiles qui la haïssent parce qu’elle représente, selon eux, l’ancien régime… un ancien régime tombé depuis 10 ans.
Rappelons aussi que la présidente du Parti destourien libre (PDL) et de son bloc parlementaire a été plusieurs fois menacée de mort et qu’elle bénéficie d’une protection spéciale de la part des autorités sécuritaires. Ces menaces ne semblent pas la déranger outre mesure, d’autant qu’elle poursuit son opposition frontale aux islamistes et se donne pour mission de les battre à la régulière, c’est-à-dire grâce au suffrage universel. Le fait que son parti soit désormais en tête des sondages d’opinion, devançant de loin Ennahdha dans les intentions de vote, selon un dernier sondage Emrhod Conseil, la conforme dans sa stratégie.
Imed Bahri
Donnez votre avis