Le député Fayçal Tebini a répondu à ceux qui lui reprochent ses propos indignes et vulgaires à l’endroit de l’ancienne députée féministe Bochra Belhadj Hamida : «Ce sont les chiens de Youssef Chahed qui se vengent de moi car j’ai détruit politiquement leur maître». Oui outre la vulgarité, la grosse tête est un autre grand défaut de Fayçal Tebini qui parle souvent de sa personne en usant et abusant de la troisième personne du singulier.
Par Imed Bahri
Le député fantasque, par ailleurs président d’un fantomatique parti dénommé «La voix des agriculteurs» (en réalité c’est la voix de Fayçal, de ses frasques et de ses dérapages). Il réagissait hier soir, mercredi 29 septembre 2020, après son interview plus tôt dans la journée sur les ondes de Mosaïque FM où le journaliste Boubaker Ben Akacha ne l’a pas ménagé et a été très critique à son encontre ce qui n’a pas plu à ce député abonné aux dérapages et aux écarts de langage, qui se prend parfois pour le monarque de la région du nord-ouest dont il est originaire.
Renvoyé à ses vulgarités et remis fermement à sa place par Boubaker Ben Akacha, Fayçal Tebini n’a pas hésité a écrire sur sa page officielle sur Facebook : «Si les aboiements se multiplient, sache que tu as fait mal aux chiens. Les chiens de Youssef Chahed surtout parmi les journalistes et en premier lieu desquels Boubaker Akacha (Boubaker Ben Akacha, mais Tebbini a écrit sciemment Akacha pour se montrer méprisant, Ndlr) se vengent de moi parce que j’ai été la cause de la destruction politique de leur maître et par conséquent ils ont perdu leurs emplois».
Rappelons que Fayçal Tebini a soutenu vigoureusement Abdelkarim Zbidi lors du premier tour de l’élection présidentielle et qu’il s’était lancé en croisade contre Chahed. Il a d’ailleurs récemment repartagé une vidéo datant de l’été 2019 dans laquelle il promettait la fin de ce dernier. Certes, il a combattu l’ancien chef de gouvernement mais de là à s’attribuer sa fin politique ! C’est une énième «tebinisterie».
N’oublions pas aussi que dans l’un de ses dérapages homériques en direct à la télé depuis l’hémicycle de l’Assemblée, le député a comparé Youssef Chahed à Adolf Hitler et a même menacé de le faire fusiller sur la place publique s’il est élu président de la république.
Fayçal Tebini n’a aucune limite et se croit tout permis. Une fois au stade de Bousalem, il a intimé l’ordre à la Garde nationale de lui obéir car, leur a-t-il lancé : «Je suis le maître ici et c’est moi qui commande».
Une autre fois, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen d’une motion présentée par les pseudo-révolutionnaires d’Al-Karama, réclamant les excuses officielles de la France pour la période coloniale, ce qui avait provoqué la colère d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), il a dit que les Rcdistes (par allusion aux partisans de Mme Moussi) ne sont pas des Tunisiens.
Plus folklorique encore, il faisait du rodéo à dos de mulet lors des incendies de l’été 2017, dans les montagnes de Kroumirie, sa région natale, et ses frasques sont incalculables.
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