Le ministère public a annoncé, ce vendredi 6 novembre 2020, l’ouverture d’une enquête, suite au témoignage d’une passagère sur une affaire de harcèlement sexuel d’une jeune fille, dans le métro N°2, par un groupe de… 5 individus.
C’est ce qu’a indiqué le porte-parole du tribunal de première instance de l’Ariana, Moez Ghribi, dans une déclaration sur Mosaïque FM, en précisant que le ministère public a chargé une équipe d’enquêter sur cette affaire afin d’identifier les suspects, et ce, suite à la publication d’un post sur Facebook, par une voyageuse témoin de cet abus.
Rappelons que la témoin avait affirmé que cinq individus ont harcelé une jeune fille dans le métro, tout en dénonçant l’absence de réactivité des passagers.
«J’ai entendu la fille sangloter et demander aux harceleurs de la laisser partir, mais ces derniers l’encerclaient et elle était à peine visible. J’ai crié en leur demandant ce qu’ils faisaient et la victime en a profité, pour fuir», avait-elle affirmé, en ajoutant : «L’un des agresseurs nous a menacés, puis ils sont tous descendus à la station d’après, toujours en nous menaçant avec un objet. Ce qui est regrettable c’est que cette terrible scène se soit déroulée en plein jour, dans un métro bondé et que les passagers n’ont pas cru bon intervenir !».
Rappelons que le ministère du Transport avait mis un N° vert (80100345) à la disposition des femmes victimes de harcèlement sexuel dans les moyens de transport, suite à une étude effectuée par le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (Credif), ayant révélé que 53,5% des Tunisiennes affirment avoir été victimes, au moins une fois, de violence dans les espaces publics, dont plus de 12%, dans les moyens de transport.
Y. N.
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