La garde à vue d’un mineur de 17 ans, interpellé mercredi dernier en Seine-Saint-Denis pour suspicion de lien avec le Tunisien Brahim Issaoui, auteur de l’attaque de Nice, a été levée ce samedi 7 novembre 2020. Ainsi les 11 personnes, entendues dans cette affaire, dont 5 Tunisiens, ont toutes été remises en liberté, sans poursuites.
«Il n’y a plus personne en garde à vue dans l’enquête», indique le journal français «Le Figaro», en précisant que Brahim Issaoui, transféré, hier à Paris, où il a été hospitalisé, n’a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs, et que son pronostic vital est toujours engagé.
Rappelons que dans le cadre de l’enquête, ouverte par le parquet antiterroriste notamment pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste», 5 Tunisiens avaient été arrêtés, pour avoir été en contact avec Brahim Issaoui.
Parmi les 11 suspects, la police s’était particulièrement intéressée à Ahmed B. A., interpellé samedi dernier à Grasse (Alpes-Maritimes). Ce Tunisien de 29 ans serait une connaissance de Brahim Issaoui et aurait fait le même trajet migratoire depuis la Tunisie, fin octobre dernier.
Rappelons que cette attaque au couteau perpétrée par Brahim Issaoui, jeudi 29 octobre, dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption à Nice, a fait 3 morts.
L’assaillant avait été blessé par balles lors de son interpellation et grièvement blessé. Il a également été testé positif au coronavirus et les médecins ont décidé de le transférer dans un hôpital de la capitale française.
Y. N.
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