L’ancien porte-parole du gouvernement (entre 2016 et 2018), Khaled Chouket, n’a pas mâché ses mots en parlant de Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), hier, mardi 22 décembre 2020, lors d’une déclaration accordée à Diwan FM.
L’ancien membre d’Ennahdha et de Nidaa Tounes a décrit l’avocate comme étant «un modèle d’opportunisme politique»…
«Sans la révolution et la démocratie, Moussi ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui, car le président déchu ne lui aurait pas permis de franchir ce qui est toléré», a-t-il déclaré, comme pour souligner l’incohérence dont elle fait preuve, selon lui, lorsqu’elle ne reconnaît pas la révolution en tant que telle.
Et d’ajouter : «Son discours est un discours fasciste, qui est basé sur la division des Tunisiens, et qui alimente la haine et les ressentiments. Il vise à opposer une partie des Tunisiens contre une autre».
L’ancien ministre chargé des Relations avec l’Assemblée des représentants du peuple (janvier – août 2016) a, par ailleurs, appelé à la nécessité de réformer le système électoral afin de trier une majorité capable de gouverner, «même s’il s’agirait de Moussi», qu’il souhaiterait voir gouverner, selon ses dire, «pour apparaître sous son vrai visage, c’est-à-dire celui de quelqu’un qui se paie la tête des autres», a-t-il continué à la marteler.
Rappelons que selon les derniers sondages d’opinion relatifs aux intentions de vote aux prochaines législatives, le parti de Moussi occupe la tête, avec environ 34% des intentions, loin devant le parti islamiste, Ennahdha, qui ne récolterait, si les élections venaient à avoir lieu aujourd’hui, que 17% des voix.
C. B. Y.
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