Dans une déclaration accordée à l’agence Reuters, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a appelé les politiciens tunisiens à mettre fin aux conflits étroits et à s’entendre sur une vision unifiée de la réforme en ce qui a trait aux questions épineuses.
Le syndicaliste a, par ailleurs, assuré que si cela ne venait pas à se produire, l’UGTT ne resterait pas les bras croisés et mettrait ses idées, visant à «sauver le pays», en application.
«L’UGTT révèlera ses cartes au moment opportun et ne laissera pas le pays se noyer», a-t-il ajouté, considérant le silence comme «une trahison des principes et du sang des martyrs de la Révolution de la dignité».
Taboubi a, en revanche, refusé de préciser comment la centrale syndicale compterait réagir en cas de poursuite des tiraillements politiques, assurant qu’elle respectera la démocratie et la volonté des électeurs et qu’elle ne cherchera pas à faire chuter le gouvernement.
Noureddine Taboubi a, sur un autre plan, affirmé queparmi les réformes urgentes et nécessaires, il y a l’instauration d’une justice fiscale, considérant qu’il est injuste que 75% des impôts soient payés par les employés, tandis que la part des banques, des compagnies d’assurance, etc. n’est que de 20%.
C. B. Y.
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