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Mohsen Marzouk : «Je suis un homme tourné vers l’avenir»

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Mohsen Marzouk se tourne résolument vers l’avenir. Et Nidaa Tounès ? C’est du passé, affirme-t-il.

Faisant battre le fer tant qu’il est chaud, Mohsen Marzouk, le secrétaire général démissionnaire de Nidaa Tounes, n’a pas tardé à faire sa première apparition médiatique après l’annonce du lancement prochain d’un nouveau mouvement politique, en prenant part, ce soir du lundi 11 janvier 2016, à l’émission « Hadith essaâ » animée par Elyès Gharbi sur la chaîne Wataniya 1.

Après avoir présenté sa version de la crise ayant émaillé la première année de Nidaa après sa victoire aux élections législatives et présidentielle de 2014, Mohsen Marzouk a assuré que le mouvement qu’il se propose de créer respectera les grandes lignes du projet que Nidaa avait défendu, à sa création, à savoir une société démocratique, moderniste et proche des citoyens dans leur vécu quotidien, et notamment les femmes, les jeunes et les habitants des régions.

A près avoir passé en revue les péripéties de la crise de Nidaa, depuis le conseil national tenu illégalement au mois de mars 2015 jusqu’à la réunion de Djerba, toujours illégale, et l’empêchement de celle, légale, du bureau exécutif à Hammamet, M. Marzouk a affirmé qu’il est tourné, désormais, vers l’avenir. Et de ce fait, Nidaa Tounes fait partie de son passé.

Qualifiant le congrès de Sousse, tenu les 9 et 10 janvier 2016, de manifestation de pure forme visant à imposer une direction préalablement désignée, M. Marzouk a pris comme preuves les réactions enregistrées, au lendemain du congrès, et qui sont allées de la simple dénonciation à l’annonce de démissions du parti ou de son bloc parlementaire.

«Jusqu’au dernier moment, à savoir la veille de la tenue du congrès, j’ai reçu des invitations pour y prendre part et pour rejoindre le groupe de Sousse, mais j’ai refusé net. Et la suite des événements m’a donné raison», a-t-il clamé, en déplorant la désignation de Hafedh Caïd Essebsi comme étant le numéro un du parti sans passer par des élections comme cela aurait dû être le cas dans un parti qui se proclame démocratique.

Mohsen Marzouk a conclu avec la promesse de bâtir une formation politique fondée sur l’action sérieuse, loin de toute corruption, l’objectif étant de défendre un projet de société moderniste, modéré, démocratique et prônant la proximité avec les populations dans toutes les régions de la Tunisie.

Noureddine H.

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