Le vice-président de la Chambre nationale des propriétaires des cafés, Sadri Ben Azouz, a réagi, ce jeudi 8 avril 2021, aux décisions prises la veille par le gouvernement tunisien pour lutter contre la 3e vague de la Covid-19, et en particulier à celle relative au couvre-feu qui sera, pendant le ramadan, à partir de 19h. «Une condamnation à mort», selon lui.
Intervenu sur Mosaïque FM, M. Ben Azouz a assuré que 80% des cafés sont au bord de la faillite en raison de la crise sanitaire qui les a contraints à fermer leurs portes durant plusieurs mois et à restreindre leurs horaires.
«Lorsque le gouvernement prend des décisions similaires, comment il ne prend pas en considération la situation économique et sociale des employés ? Est-il raisonnable qu’ils restent chômeurs durant tout le mois de ramadan ? Ce secteur assure la subsistance de 250.000 familles», a-t-il déploré.
Le syndicaliste a, par ailleurs appelé la présidence du gouvernement à accorder des autorisations exceptionnelles à ceux qui souhaitent ouvrir leurs cafés pendant le jour durant le ramadan.
En fait, ce qui est scandaleux c’est le fait que dans un pays civil et démocrate, les propriétaires de cafés n’ont pas le droit d’ouvrir leurs commerces quand bon leur semble (y compris pendant le ramadan) et qu’ils ont besoin d’autorisations pour le faire.
Sur un autre plan, Sadri Ben Azouz a appelé à exempter les propriétaires de cafés et de restaurants du paiement des frais de sécurité sociale.
C. B. Y.
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