L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé de porter plainte contre un investisseur italien qui a agressé des travailleuses et des membres du syndicat d’un atelier de confection à El Baten, Kairouan.
La centrale syndicale a indiqué dans un communiqué jeudi 27 mai 2021 que deux femmes parmi les agressées avaient été emmenées à l’hôpital Ibn El Jazzar dans la capitale aghlabide.
L’UGTT a appelé à appliquer les sanctions nécessaires aux auteurs de ces crimes, exhortant le Premier ministère à condamner ces actes de violence.
Le syndicat a également invité le ministère des Affaires étrangères à convoquer l’ambassadeur italien et à lui demander de condamner ces actes.
L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et les syndicats italiens doivent dénoncer cet acte et s’y opposer, a ajouté le communiqué.
Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’UGTT, est allé encor plus loin dans la dénonciation en s’en prenant aux investisseurs d’une façon générale: «L’esclavage est de retour sous prétexte d’encourager l’investissement», a-t-il déclaré, ne mesurant apparemment pas la gravité de tels propos.
I. B.
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