Rafik Boujdaria, chef de service de médecine d’urgence à l’hôpital Abderrahmane-Mami de l’Ariana, est revenu, ce lundi 12 juillet 2021, sur un sujet qui est en train de faire couler beaucoup d’encre en Tunisie : le fait que le mouvement Ennahdha demande des indemnisations pour les efforts de «ses militants» fournis avant la révolution de 2011.
Pour le médecin, avoir de telles demandes dans le contexte sanitaire actuel, marqué par une situation épidémiologique très dangereuse, constitue une erreur politique et morale, ajoutant que l’union sacrée doit se limiter aujourd’hui à la lutte contre le coronavirus.
«Demander des compensations dans un contexte de crise reflète un désintérêt des préoccupations des citoyens», a-t-il continué à tacler le parti islamiste, dont l’avidité et la bassesse éthique ont atteint des degrés inimaginables.
«Toutes les capacités [financières] de l’État à l’heure actuelle devraient être consacrées à la lutte contre l’épidémie et à l’achat de vaccins», a-t-il ajouté, assurant que seuls les vaccins et le confinement peuvent atténuer la vague du variant indien, Delta.
C. B. Y.
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