L’invitation par Mosaïque FM hier, mercredi 4 août 2021, pendant 25 minutes, dans l’émission Midi Show, du sulfureux agitateur Najib Dziri – un gauchiste devenu larbin de Nabil Karoui et Chafik Jarraya, habitué des plateaux de Nessma TV, qui plus a été présenté comme un analyste politique et un soutien de Kaïs Saïed (si ce n’est pas une manière de discréditer le président de la république, cela lui ressemble beaucoup!), a été vécue comme une provocation par beaucoup de Tunisiens. La ficelle était trop grosse! C’est ainsi qu’on nous fabrique de faux leaders d’opinion.
Par Mohamed Sadok Lejri *
A quoi jouent les médias tunisiens ? Depuis le 25 juillet dernier, les dirigeants d’Ennahdha sont de toutes les émissions politiques et vont de studio en studio pour verser des larmes de crocodiles et murmurer du bout des lèvres un faux mea culpa, afin d’assurer leur survie politique.
Ecrasé sous le poids des accusations qui l’assaillent de toutes parts, les portes de l’enfer auraient pu s’ouvrir devant Ennahdha si les médias avaient décidé d’enfoncer le clou. Au lieu de cela, nos journaleux préfèrent donner la parole à Noureddine Bhiri, Samir Dilou, Hamma Hammami, Khalil Baroumi, Sihem Bensedrine et consorts, lesquels en profitent pour justifier l’injustifiable, emberlificoter le public et l’influencer à coups d’arguments fallacieux et mensongers; comme si on voulait faire perdre à cette organisation islamo-terroriste la mauvaise réputation qu’elle s’était acquise.
Un mercenaire sur les devants de la scène
Quand l’invité n’est pas d’Ennahdha, il est issu de la gauchiasse putassière. Le type qui a, tout à l’heure, été interviewé par Elyès Gharbi dans Midi Show en est la parfaite incarnation. En effet, Najib Dziri est une véritable girouette politique, un mercenaire qui s’offre au plus offrant, une raclure qui ne possède pas une once de dignité.
Au lieu d’inviter des gens dignes d’intérêt et qui peuvent apporter un certain renouveau, on préfère palabrer avec Najib Dziri, un ancien syndicaliste radical (قابي راديكالي), un ancien naqroud (نقرود) qui était un agent double à l’université et qui a passé sa vie à louer ses services de mercenaire à celui qui paie le plus.
Najib Dziri, avant de rejoindre les rangs des partisans de Kaïs Saïed, était le larbin des Nabil Karoui, Hafedh Caïd Essebsi et Cie. Ces derniers, surfant sur la vague des Gilets jaunes l’ont même engagé pour organiser un mouvement politique contre Youssef Chahed : les Gilets rouges.
Grand bouffeur à tous les râteliers
Aujourd’hui, plus personne ne se souvient de ce mouvement mort-né entrepris par ces guignols. Najib Dziri, quant à lui, grand bouffeur à tous les râteliers devant l’Éternel, poursuit sereinement sa carrière de mercenaire avec la complicité des couilles molles grassouillettes, porteuses de lunettes, à moitié chauves et qui font office d’animatrices radio.
Les médias tunisiens me rappellent les femmes battues et les prostituées bien dressées qui, après l’arrestation de leur violent compagnon par la police, entrent au commissariat le visage hagard et toutes en pleurs pour crier à leur bourreau tout leur amour et leur fidélité.
Manifestement, depuis le 25 juillet 2021, les médias tunisiens recourent aux moyens les plus sûrs pour frapper de discrédit leurs propres émissions politiques. Ont-ils pris goût aux menaces et aux humiliations ? Peut-être est-ce une question de privilèges et d’argent ?
* Universitaire.
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