«Il veut passer, aujourd’hui, pour un réformateur en se déchargeant de toute responsabilité!», a écrit Khalil Baraoumi, ancien chargé de communication du parti islamiste Ennahdha, en référence au dirigeant nahdhaoui Imed Hammami, qui avait critiqué, ce matin, la gestion du parti par son président Rached Ghannouchi, en l’accusant notamment d’avoir pris de mauvaises décisions.
Dans un post publié sur son compte Facebook, Mohamed Kahalil Baraoumi, qui semble ne pas avoir apprécié les critiques faites par l’ancien ministre et le dirigeant Ennahdha Imed Hammami, a ajouté que de nombreux politiciens cherchent à échapper à la sanction au détriment de l’expérience démocratique :
«Celui qui n’est pas prêt à se remettre en question et à admettre ses erreurs ne devrait pas s’afficher et induire les autres en erreur. Les précédents députés et ministres n’ont qu’une seule préoccupation, celle de sauver leur peau quitte à sacrifier l’expérience démocratique et c’est pourquoi, nous , nous sommes prêts à vous sacrifier, vous et vos semblables pour la démocratie», a-t-il encore ajouté.
Khalil Baraoumi a par ailleurs estimé que le plus important qu’il n’y ait pas de retour en arrière (avant le 25 juillet) avec une telle classe politique «vacillant entre une arrogance exagérée et une servilité exagérée en l’absence de tout équilibre politique, ce qui à son tour aggrave la crise et porte atteinte à la confiance du peuple envers les politiciens».
Y. N.
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