Malgré la reprise, il y a deux semaines, de l’extraction du phosphate dans les usines de la CPG, à Gafsa, le phosphate ne parvient pas encore aux usines de la GCT à Gabès.
Les responsables du gouvernement ne cessent de se féliciter de la reprise des activités de production de phosphate dans les sites de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), mais le problème est loin d’être réglé, puisque les blocages se poursuivent.
Des groupes de chômeurs continuent, en effet, de bloquer les rails, à l’entrée de Gabès, et d’empêcher ainsi les cargaisons de phosphate d’arriver jusqu’aux usines du Groupe chimique tunisien (GCT) où elles doivent être transformées.
En d’autres termes, on n’est pas sorti de l’auberge et le problème reste entier pour les entreprises, tunisiennes et étrangères, dont les activités dépendent des livraisons de produits transformés en provenance des usines de la CPG.
Ce blocage ne constitue pas seulement un manque à gagner pour ces entreprises, mais il nuit aussi à leur crédibilité au regard de leurs clients, locaux et étrangers. Et à la crédibilité du site industriel tunisien dans son ensemble, le jour où s’ouvre à Gammarth le Tunis Investment Forum, organisé par l’API.
Z. A.
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