Il y a deux ans, jour pour jour, nous quittait la militante pour la liberté et les droits, Lina Ben Mhenni ou l’icône de la révolution tunisienne et de la parole libre.
A l’occasion de ce 2e triste anniversaire, une cérémonie de recueillement au cimetière Jellaz de Tunis, a été organisée par la famille de Lina Ben Mhenni, ses proches et amis, ainsi que des militants de la société civile qui ont accompagné la militante dans son combat et son engagement qu’elle a mené avec noblesse et bravoure sur tous les fronts et jusqu’à son dernier souffle.
C’était un 27 janvier 2020, Lina Ben Mhenni professeure de son état et fille du militant de gauche, Sadok Ben Mhenni, membre du mouvement Perspectives tunisiennes et co-fondateur de la section tunisienne d’Amnesty International, est décédée des suites d’un long combat avec la maladie, à l’âge de 36 ans.
Sa vie durant, Lina Ben Mhenni s’est battue pour les libertés, les droits et la justice, se plaçant toujours du côté des oppressés, mais son combat avait déjà commencé bien avant la révolution, lorsqu’elle dénonçait les abus de la dictature, à travers son blog « Tunisian Girl » , qui a atteint une renommée mondiale et avec lequel elle a contribué à la chute du régime dictatorial de Ben Ali.
Après la révolution, elle a poursuivit sa lutte contre la violation des droits humains, rêvant d’une Tunisie meilleure, elle ne ménageait aucun effort pour apporter sa pierre à l’édifice. Elle avait aussi lancé et contribué à la réussite de nombreuses initiatives nationales, notamment la collecte de livres au profit des détenus, et de médicaments pour les patients dans le besoin, la dénonciation de la corruption ainsi que la promotion de l’artisanat tunisien à travers l’association Be Tounsi.
Aimée, aimante et altruiste comme jamais, elle n’a jamais cesser d’aider les autres et de se battre pour eux… Pour ceux qui ont eu la chance de la connaître, ils vous diront que «Lina est vivante en nous».
D’ailleurs une association a vu le jour l’an dernier dans le but de poursuivre le combat, de celle qui aimait se présenter comme «Un électron à jamais» et continuer son parcours dans la défense des droits et des libertés entre autres luttes.
Y. N.
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