Selon le professeur de droit, Slim Laghmani, il n’y a pas de meilleure solution que le dialogue pour sortir de la crise que traverse actuellement la Tunisie.
Intervenu, ce mercredi 16 mars 2022, sur Shems FM, M. Laghmani a, par ailleurs, estimé que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est capable de jouer le rôle d’intermédiaire, en rencontrant les différentes parties prenantes politiques et en transmettant leurs points de vue au président de la république, Kaïs Saïed, étant donné que ce dernier refuse le dialogue (direct).
Et d’ajouter qu’il n’approuve pas la voie politique adoptée par le chef de l’Etat, relative à la consultation nationale et au référendum, estimant que les élections législatives annoncées qu’il a annoncées ne mettront pas fin non plus à la crise.
«Si certaines parties venaient à boycotter ces élections, il y aura une nouvelle crise en Tunisie. Il faut aussi réviser la loi électorale», développe-t-il.
Laghmani a, d’autre part, estimé que la constitution actuelle comporte plusieurs points positifs, et qu’il n’est pas possible d’en rédiger une nouvelle exclusivement par des professeurs de droits.
C. B. Y.
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