L’association Lam Echaml a organisé dans de nombreuses régions tunisiennes des rencontres-débats sur «le rôle de la société civile après le 25 juillet 2021», date de l’annonce des mesures exceptionnelles par le président Kaïs Saïed, auxquelles ont participé 34 associations qui ont échangé sur la situation actuelle en Tunisie. La discussion a porté sur le Décret n° 88, la Consultation nationale 2022, le Dialogue national. Elles ont publié, aujourd’hui, vendredi 1er avril 2022, la déclaration suivante…
Nous, les associations participantes aux rencontres – débats organisées par l’Association Lam Echaml dans les régions, renouvelons notre soutien au mouvement du 25 juillet et aux mesures exceptionnelles prises par le Président de la République pour mettre un terme à un système politique défaillant et corrompu qui a prévalu durant ces dix dernières années.
Nous apprécions l’initiative de la consultation nationale électronique, qui a permis aux tunisien(ne)s d’exprimer leurs opinions et leurs aspirations librement et dans tous les domaines.
Cependant, nous attirons l’attention sur le fait que cette consultation a enregistré un nombre très limité de participants, de sorte qu’elle ne peut constituer une norme et une référence fiables pour mener à bien des réformes ou des changements fondamentaux du régime politique pour le futur.
C’est pourquoi nous appelons à la nécessité d’ouvrir un dialogue national dans des délais raisonnables, avec la participation de la société civile ; un dialogue qui définit les mécanismes et clarifie les choix qui garantissent réellement les droits politiques, économiques et sociaux des citoyennes et citoyens et concrétisent véritablement le slogan de la révolution «travail, liberté, dignité nationale».
En ce qui concerne le décret 88 de 2011 réglementant les associations, nous exprimons notre profonde préoccupation quant à sa révision suite aux accusations portées contre certaines associations qui semblent bénéficier de financements étrangers à des fins et objectifs suspects. Nous appelons le gouvernement et les autorités concernées à jouer leur rôle dans le domaine de contrôle et de l’application de la loi sur toutes les associations qui bénéficient de financements suspects et mènent des activités portant atteinte à la sécurité et à la souveraineté de la Tunisie.
Cependant, nous affirmons notre attachement à la liberté d’organisation et notre opposition à toutes les mesures administratives et réglementaires qui nous empêcheraient d’exercer notre rôle citoyen. Nous renouvelons notre appel à la nécessité d’impliquer les composantes de la société civile dans toute modification du décret 88, et nous considérons que ceci est notre droit et le devoir des autorités concernées.
Les associations signataires :
لم الشمل |
صوتي |
مشهد |
جمعية كاهيا الجديدة |
ثقافة ديمقراطية وحرية |
جمعية ناقوس فني |
جمعية التنمية البشرية |
الفنون والحرف |
الجمعية التونسية أولادنا |
الكشافة التونسية فوج سوسة |
الكشافة التونسية فوج حي الرياض |
الغرفة الفنية الاقتصادية بمساكن |
جمعية أكسجين المسعدين |
جمعية الأرض والإنسانية |
جمعية التنمية المستدامة |
جمعية النادي الثقافي علي بلهوان |
جمعية جلسي |
جمعية صوتكم |
جمعية أفق الطفولة |
السلامة والأخلاق المرورية |
منظمة مخبيرون |
جمعية المعطلين عن العمل |
جمعية بصمتي |
الجمعية الوطنية للسلامة والأخلاق المرورية |
إتحاد الجهوي للمرأة |
النجمة لكرة اليد النسائية بنفطة |
ألوان بلا حدود |
الدفاع عن المستهلك |
الجمعية التونسية من أجل مستقبل أفضل |
جمعية أحياء البيئة بدار شعبان الفهري |
جمعية فسيفساء للموسيقى والفنون |
جمعية الوطن القبلي |
جمعية ينابيع الخير |
منظمة القيادات الشبابية |
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