Larbi Guesmi, membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha, atteint le sommet du cynisme en se félicitant du décès de Mohamed Hassanine Haykal.
Dans un poste publié sur sa page Facebook, mercredi 17 février 17 février, ce dirigeant islamiste a fait part de son immense joie suite au décès de cette sommité de la pensée politique égyptienne et arabe.
Qualifiant l’illustre journaliste égyptien de Houbal, une divinité arabe pré-islamique de la Kaâba à la Mecque (ce qui équivaut, dans sa terminologie islamiste, à une accusation d’apostasie et de mécréance), M. Guesmi traite Mohamed Hassanine Haykal de «criminel, traitre, indigne et théoricien des putschs catastrophiques».
Le dirigeant nahdhaoui, qui s’est souvent illustré par ses propos haineux à l’égard des laïques et des progressistes, va plus loin en se félicitant carrément de la mort de Haykal, annonciatrice, selon lui, de renaissance de l’espoir et d’une imminente victoire… de l’islam politique, dont le défunt était un redoutable adversaire.
Répondant à certains commentateurs qui ont critiqué son post, M. Guesmi décrète que celui qui défend «un criminel ou un assassin peut être considéré comme complice».
N. H.
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