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Orange fête les 50 ans de sa filiale Sofrecom en Tunisie

Orange-Sofrecom

Sofrecom, filiale du groupe Orange, a choisi de fêter ses 50 ans de succès en Tunisie, un pays tourné vers l’avenir et un véritable vivier de compétences.

Par Zohra Abid

En 2011, Sofrecom Tunisie a vu le jour. C’était hier. Mais pour ce cabinet international de conseil et d’ingénierie spécialisé dans les télécoms, cette période si courte a été marquée par de grands succès en matière d’innovation et de transformations dans le secteur des télécoms dans la région en général et particulièrement en Tunisie, un pays qui regorge de compétences et de talents. Cinq ans après, Sofrecom Tunisie emploie près de 300 ingénieurs et ambitionne de créer 200 nouveaux emplois d’ici 2017.

Le rêve continue

La célébration du 50e anniversaire de la société, mercredi 30 mars 2016, à l’hôtel Le Concorde, aux Berges du Lac de Tunis, a été marquée par la présence de plusieurs personnalités, notamment les ministres de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Zied Ladhari, et des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique, Noomane Fehri, ainsi que l’ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette. Aux premiers rangs aussi, Raouf Mhenni, président de Smart Tunisie, Jacques Moulin, directeur général du Groupe Sofrecom, le président du conseil d’administration de Orange Tunisie, Marouan Mabrouk, Didier Charvet, directeur général d’Orange Tunisie, Marc Rennard, directeur général adjoint en charge de l’expérience client et des services financiers sur mobile du Groupe Orange, Asma Ennaïfar, directrice des relations extérieures, RSE et mécénat d’Orange Tunisie, et bien évidemment Siwar Farhat, directrice générale de Sofrecom Tunisie.

300 ingénieurs et autant de talents 

Malgré ses difficultés actuelles, la Tunisie, pays où Sofrecom s’est implanté au lendemain de la révolution, suscite encore l’enthousiasme et l’intérêt des investisseurs. C’est le 5e pays de la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient où le groupe français s’est installé, après l’Algérie, le Maroc, les Emirats arabes unis et le Qatar.

Le fait d’avoir choisi justement la Tunisie pour y célébrer le 50e anniversaire de sa filiale Sofrecom est tout un symbole pour le Groupe Orange, qui fait de l’Afrique et du Moyen Orient une priorité de son Plan stratégique «Essentiels 2020».

«Je suis venu il y a un an. C’était lors de la signature de la convention entre Smart Tunisia et Sofrecom du groupe Orange (en avril 2015, Ndlr). Puis un peu plus tard, au Musée du Bardo (juin 2015, Ndlr), lors du lancement de ‘‘Tunisie Passion’’ (guide électronique du musée du Bardo, Ndlr), et aujourd’hui pour le 50e anniversaire de Sofrecom qui coïncide avec le lancement en Tunisie de la 4G par les 3 opérateurs de la place», a lancé Marc Rennard. «Cinquante ans, cela veut dire que l’entreprise a bien existé avant la 3G et la 4G et qu’elle continuera à exister après la 5G et à garder la bonne forme, notamment en Tunisie, ce pays qui nous accueille si bien. Nous ne regretterons d’ailleurs jamais d’avoir investi en Tunisie», a enchaîné M. Rennard, en rappelant, au passage, que le Groupe Orange est en train de développer à Tunis 2 nouvelles applications : Zebra et Nomad.

Viser toujours l’excellence

Jacques Moulin est, lui aussi, satisfait et fier des compétences tunisiennes. «Nous visons l’excellence. Et l’excellence n’est pas facile. Mais la Tunisie dispose des compétences qui répondent aux exigences du Groupe Orange et nous en sommes satisfaits», a-t-il dit. «Ici, on découvre le haut niveau de l’enseignement et l’implication des femmes et des hommes, qui est très forte. Bien qu’elle soit la dernière implantation en date de Sofrecom, la Tunisie caracole aujourd’hui en tête et nos clients sont satisfaits. C’est pour cette raison que nous avons choisi la Tunisie pour y célébrer les 50 ans de Sofrecom», a enchaîné M. Moulin. «50 ans, c’est l’âge du sérieux mais aussi celui des rêves pour Sofrecom qui accompagne la Tunisie dans son passage au digital et continue d’y développer des emplois. Nous avons commencé avec une équipe de 10 ingénieurs. En 2017, elle atteindra 500», a souligné le directeur général du Groupe Sofrecom.

«50 ans dans les télécoms c’est de la préhistoire. Sofrecom est donc vieille», a lancé Didier Charvet, sans se départir de son sérieux habituel. Il s’est, cependant, empressé d’ajouter : «En visitant Sofrecom Tunisie, on s’est rendu compte qu’on était non pas dans une vieille mais dans une très jeune entreprise. Sofrecom a accompagné avec bonheur les changements rapides intervenus dans le domaine des télécommunications, mais elle a su rester entièrement tournée vers l’avenir.»

M. Charvet a, ensuite, évoqué les relations organiques entre Sofrecom et Orange, qui dépassent le cadre d’un simple partenariat. «Il s’agit d’un partage de valeurs communes, d’une complémentarité et d’un gage de succès à travers des actions menées communément.»

Des noces d’or

Evoquant, de son côté, les relations exceptionnelles entre la Tunisie et la France, François Gouyette a, quant à lui, qualifié de «pur bonheur», la «belle alliance» entre les deux pays à laquelle les noces d’or de Sofrecom offrent, selon le diplomate, un goût particulier.

Siwar Farhat, qui dirige la plus jeune filiale de Sofrecom dans la région, n’est pas peu fier du parcours réalisé. «Au bout de 4 ans, on est passé à 300 collaborateurs et la collaboration avec Orange est marquée par la synergie et la complémentarité. Aussi sommes-nous plus que jamais déterminés à aller de l’avant», a-t-elle assuré.

En bon ministre de la Formation et de l’Emploi, Zied Ladhari a tenu à rappeler que la «Tunisie est une destination pour les compétences», puis, s’adressant aux hôtes français, il leur a lancé : «Je pense que vous n’êtes pas déçus. Vous n’allez pas, je pense aussi, regretter d’avoir investi dans ce secteur porteur. Vous avez parié sur la jeunesse et la compétence et elles sont là. La Tunisie nouvelle, intelligente et créatrice répond présente».

Noomane Fehri a rappelé, pour sa part, les vertus du partenariat privé/public, de l’alliance franco-tunisienne, particulièrement réussie dans le domaine du numérique, et de tout partenariat gagnant/gagnant où les partenaires trouvent leurs comptes respectifs. Il n’a pas omis de lancer un petit mot gentil en direction de Siwar Farhat, «une boule d’énergie positive qui sait combiner les partenariats» et de vanter, au passage, les énormes opportunités que le secteur numérique offre en Tunisie, «une destination où l’on gagne à tous les coups», a-t-il conclu.

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