Le bureau politique d’Afek Tounes a réitéré son «rejet total du processus actuel basé sur une loi électorale qui cautionne l’exclusion, le pouvoir individuel et la politique de fuite en avant».
Le parti a souligné dans un communiqué publié par son bureau politique, tenu le 27 octobre 2022, que «ce à quoi les récentes révisions (de la loi électorale, Ndlr) ont abouti, en termes de farces dans la soumission des candidatures et la prolongation des délais, est un résultat naturel de ce processus».
Le parti renouvelle son appel à boycotter les élections législatives anticipées du 17 décembre prochain et à faire face au projet de «construction de base qui va encore aggraver la situation du pays», en référence au projet de démocratie directe préconisée par le président de la république Kaïs Saïed et qu’il tente d’imposer par les nouvelles constitution et loi électorale récemment promulguées.
Tout en déplorant la détérioration des conditions économiques et sociales et l’aggravation de la crise politique résultant du système de gouvernement individuel de Kaïs Saïed, Afek Tounes a aussi dénoncé «l’échec évident dans la gestion des affaires du pays et l’incapacité du président à améliorer conditions économiques et de vie» des citoyens.
Il a également appelé les autorités à publier la loi de finances rectificative pour l’année 2022 et la loi de finances pour l’année 2023 et à informer l’opinion publique des résultats des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) et des obligations qui en découlent.
Sur un autre plan, le parti présidé par Fadhel Abdelkefi a exprimé sa «profonde préoccupation face à la crise que traverse le secteur de l’éducation et les perturbations qu’elle a provoquées dans le déroulement des cours, en raison de l’échec dans le règlement de la situation d’un certain nombre d’enseignants», appelant, dans ce cadre, à «garantir les moyens nécessaires à la bonne marche de ce secteur stratégique et à commencer immédiatement à le réformer.»
I. B.
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