Pour n’avoir pas eu une carte de presse, un journaliste s’en est pris à ses collègues dans un article au vitriol. L’affaire est en train de tourner au vinaigre.
Le journaliste freelance a notamment dénoncé la présence massive dans les bureaux de presse des manifestations culturelles du ministère de la Culture de «faux journalistes culturels» et les a traités de «azlem» (vendus).
Parmi les collègues cités, «Asma Drissi, Hatem Bourial, Neila Gharbi, Amine Bouhlel et son ami Fares Khiari et la Kerkennienne Karama Ben Amor», écrit le journaliste freelance sous l’effet de la colère.
Tout ces collègues, indignés, dénoncent les pratiques du journaliste freelance, qui n’a jamais été respecté par le corps du métier, car il a souvent été soudoyé par de faux artistes et en a escroqués beaucoup d’autres, disent-ils.
Fares Khiari a, pour sa part, décidé de porter plainte pour diffamation contre le journaliste Abdelkarim Louati (puisque c’est de lui qu’il s’agit) et contre le journal qui l’emploie et qui est financé par l’Union tunisienne pour l’agriculture et la pêche (Utap), présidée par Abdelmajid Zar, membre dirigeant du parti islamiste Ennahdha.
Z. A.
Donnez votre avis