Selon des sources proches des négociations, la société Petrofac pourrait revenir sur sa décision prise le 8 septembre de fermer définitivement son usine de Kerkennah.
Les négociations marathon menées, depuis mardi matin, par le ministère de l’Energie et des Mines avec la direction générale de l’entreprise pétrolière britannique seront décisives, a affirmé une source auprès de la société, qui a ajouté: «A la lumière de ces négociations, Petrofac pourrait revenir sur sa décision de quitter définitivement la Tunisie».
Rappelons que Petrofac a ordonné, mardi matin, à ses cadres administratifs et ouvriers à Sfax de quitter le siège social et de fermer les portes de la société.
Réunis le 8 septembre, le conseil d’administration de Petrofac a décidé d’arrêter ses activités dans l’île de Kerkennah (gouvernorat de Sfax), à partir du 20 septembre, suite aux protestations sociales répétées qui paralysent l’usine depuis le début de l’année.
La société avait, pourtant, repris normalement ses activités en juin dernier, mais de nouveaux mouvements ont éclaté ces dernières semaines qui ont rendu impossible la poursuite des activités de la société, face à l’impuissance du gouvernement à rétablir l’ordre dans l’île, où un groupe d’agitateurs, composé d’éléments d’extrême gauche et d’extrémistes religieux (Front populaire et Hizb Ettahrir main dans la main), ferme les routes et empêche les employés d’accéder à l’usine de Petrofc.
I. B.
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