Pour mesurer l’impact dévastateur des campagnes ciblant les Africains sub-sahariens ces derniers jours en Tunisie, nous reproduisons ci-dessous le témoignage d’un Tunisien sur la mésaventure vécue avant-hier, à Tunis, par deux de ses collègues béninois. Edifiant…
«Hier deux de mes amis béninois venus depuis à peine 15 jours pour un contrôle médical dans une clinique privée (touristes médicaux) m’ont rapporté qu’ils ont été tellement malmenés par plusieurs policiers et douaniers à l’aéroport par de longs contrôles répétitifs au point de rater leur avion. Ils ont dû payer 2500 dinars pour leur nouveau billet.
«Je les ai hébergés hier chez moi, leur a donné une bouteille de mon huile d’olive et ramenés à l’aéroport ce matin, mais malgré mon hospitalité je sais qu’ils ne remettront plus les pieds en Tunisie.»
L’auteur du poste facebook, Taoufik Chaabane, ingénieur diplômé de l’Institut national polytechnique de Toulouse, expert auprès de l’organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), conseiller dans le domaine de l’industrie ayant exercé dans plusieurs pays subsahariens, estime que, suite aux déboires vécues à l’aéroport de Tunis-Carthage, ses deux collègues «ne remettront plus les pieds en Tunisie».
C’est le résultat de l’ignorance, de la gabegie, du populisme et de l’amateurisme aujourd’hui au cœur de l’Etat…
I. B.
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