Le Forum économique mondial (FEM) de Davos classe la Tunisie 17e des pays où la fiscalité est la plus lourde.
Dans son rapport 2016-2017 (Global Competitiveness Report, GCR), rendu public cette semaine, le groupe analyse de nombreuses données sur les 138 économies mondiales étudiées – notamment le niveau de la corruption, l’inflation et la stabilité de leurs politiques – pour déterminer le degré de leur compétitivité.
L’un des indicateurs pris en considération dans cette enquête est celui du fardeau fiscal. Traduisons: plus le taux d’imposition est élevé et moins cette dernière est compétitive.
Selon cette logique du GCR, donc, la Tunisie est un «mauvais élève» puisqu’elle se classe mondialement 17e, avec un niveau d’imposition de 59,9% – en baisse en comparaison à celui de l’an dernier, qui était de 62%.
Voici le classement des 20 premières économies mondiales où le taux de fiscalité est le plus élevé:
1. Argentine (137,4%), 2. Bolivie (83,7%), 3. Tadjikistan (81,8%), 4. Algérie (72,7%), 5. Mauritanie (71,3%), 6. Colombie (69,7%), 7. Brésil (69,2%), 8. Chine (67,8%), 9. Venezuela (65%), 10. Italie (64,8%), 11. Nicaragua (63,9%), 12. Tchad (63,5%), 13. Gambie et Bénin (63,3%), 15. France (62,7%), 16. Inde (60,6%), 17. Tunisie (59,9%), 18. Belgique (58,4%), 19. Costa Rica (58%), 20. Sri Lanka (55,2%).
L’évidence est connue de tous: un taux d’imposition élevé n’encourage pas l’investissement.
Marwan Chahla
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