Le stade olympique en arrière fond: Qu’elle est belle la Tunisie!
Les activistes, qui ont déjà dénoncé l’état de saleté forêt de Radès, répondent au silence des autorités locales par une campagne de photos chocs.
La société civile a dénoncé, la semaine dernière, l’état de la forêt de Radès (banlieue sud de Tunis) transformée en décharge publique. Ils avaient même filmé, le 13 novembre, le jour de la traditionnelle fête de l’arbre, une vidéo montrant l’état d’insalubrité de cet espace, l’un des poumons de la capitale.
Les images désolantes montraient des amas d’ordures déversées par des camions et à quelques mètres du stade olympique, où des jeunes viennent s’oxygéner, mais cela n’a pas inquiété outre mesures les autorités locales, aux abonnés absents. Ni, d’ailleurs, le ministre des Collectivités locales et de l’Environnement, Riadh Mouakhar, qui nous rebattu récemment les oreilles avec ses histoires de police environnementale et de lutte contre les sacs en plastique.
En réponse à cet inexplicable silence, les activistes ont lancé une campagne de photos chocs, où ils posent avec leurs enfants au milieu des ordures, qu’ils diffusent sur les réseaux sociaux, notamment leur page « Radio Radès » pour tirer de nouveau la sonnette d’alarme et voir peut-être enfin les autorités réagir pour mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de cauchemar.
Y. N.
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