Un citoyen de Radès, banlieue sud de Tunis, dénonce, photos à l’appui, l’occupation du trottoir adjacent à sa maison par un patron de café vraiment expansionniste.
Le citoyen en question, Amine Maaloul, habitant à l’Avenue Habib Bourguiba, à Radès, a de bonnes raisons de déplorer que le cafetier occupe carrément le trottoir, installe tables et chaises devant sa maison et que les clients viennent s’asseoir sous le mur de son jardin. On imagine le reste : les gros mots, etc.
Pire encore : le cafetier a installé des radiateurs au-dessus de la structure métallique fixée illégalement sur le mur de la véranda d’Amine, des engins qui, on l’imagine, font du bruit qui dérange, d’autant qu’ils sont posés à quelques mètres des fenêtres de la chambre à coucher (voir photo ci-dessous).
Ce qui est étrange et révoltant dans cette affaire, c’est que la municipalité de Radès n’a pas cru devoir réagir pour mettre fin à ces abus en série dont se plaignent tous les riverains, et pas seulement Amine Maaloul. Il y a deux explications possibles à cette situation de gabegie, aussi grave l’une que l’autre: le laxisme ou… la corruption.
I. B.
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