Les amateurs de l’art lyrique auront rendez-vous, ce samedi 3 décembre, à partir de 18h00, à Hammamet, avec un programme intitulé «Concert baroque autour de Haendel».
Le concert aura lieu à Dar Sebastian, au Centre culturel international de Hammamet (CCIF), Maison des Arts Méditerranéens, dans le cadre de la série «Dar Sebastian fait son opéra» qui est à sa 4e édition.
Décembre, avec ses pluies, son froid et la lueur des cheminées restées suspendues, çà et là, comme des lanternes défiant le temps et l’histoire, a toujours été le mois propice au réchauffement des cœurs et à l’exaltation des esprits et ce grâce aux rendez-vous avec l’art lyrique organisés régulièrement par le CCIH.
Plusieurs éditions se sont succédé avec succès il y a quelques années et ont confirmé la pertinence du choix du lieu pour ce genre de spectacle.
La magie de Dar Sebastian, restée intacte malgré tout, avec son cadre idyllique mêlant à la fois l’horizon incertain mais ô combien libertaire de la mer et la douceur réconfortante du verger édénique qui le borde, opère toujours de la même manière.
Ethel Brizard, venue chanter Francis Poulenc en 2009, n’a pas pu résister à la tentation de «chanter Dar Sebastian». Elle a laissé quelques lignes témoignant des émotions qu’elle a pu éprouver lors de son séjour à Hammamet: «Deux grandes voûtes pour plafond. Un piano pour seul meuble. Le vent s’engouffre par une autre porte qui s’ouvre vers la mer. […] Nul promeneur à perte de vue. […] Ce lieu est un enchantement. Préservé du brouhaha de la rue, lorsque le visiteur pénètre pour venir admirer le jardin et les collections, il ralenti comme s’il savait qu’ici il serait préservé du temps qui passe».
Aujourd’hui, pour faire miroiter les mêmes rêves et laisser transparaître les mêmes aspirations, les mélomanes sont invités à prendre part à cette éclosion qui ravira certainement leurs oreilles tout autant qu’elle enchantera leurs âmes.
La recette est bien simple et comporte ce qui se fait de mieux en la matière avec un pianiste (Mehdi Trabelsi), une soprano (Amel Afsa) et un ténor (David Wilson), qui revisiteront le répertoire George Friederich Händel. Un beau récital en perspective, avec des instants de magie.
I. B. (avec communiqué).
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