Les 3 projets retenus, lors de la 2e édition du concours Spark, dédié à l’entrepreneuriat des jeunes, ont porté sur l’éducation, le patrimoine et l’environnement.
Par Zohra Abid
Au total : près de 600 Sparkers ont été inscrits et 10 équipes composées de plus d’une cinquantaine de jeunes ont pris part à la finale de ce concours organisé par la Fondation Biat pour la Jeunesse (FBJ), qui s’est tenue à l’Ecole nationale des ingénieurs de Tunis (Enit), les 3 et 4 décembre 2016.
Les équipes finalistes avaient été encadrées par une trentaine de coachs seniors, notamment des professeurs universitaires, qui ont supervisé 10 ateliers, et par une cinquantaine de coachs juniors, qui ont aidé ces entrepreneurs en herbe, sans parler des nombreux bénévoles de la Biat, qui se sont mobilisés, pendant une journée et demie sans stop, pour que l’événement soit une réussite et ouvre des perspectives d’avenir pour ces jeunes.
L’équipe du 1er projet retenu concerne l’éducation.
Entrepreneurs en herbe
Dans une déclaration à Kapitalis, Héla Hana Garmaoui, directrice de la communication de la FBJ s’est dit heureuse de voir tout ces jeunes participer à cette action dont l’objectif est d’ancrer chez les jeunes l’esprit de l’entrepreneuriat. Elle a également remercié l’Enit pour sa collaboration et les étudiants présents, qui ont découvert des idées pionnières et des ambitions légitimes chez des jeunes qui n’ont pas encore été confrontés aux problématiques de l’entrepreneuriat sur les bancs des grandes écoles.
Après avoir passé des heures entières à développer leurs idées, les finalistes du concours ont pitché leurs projets devant les membres du jury composé d’hommes d’affaires, d’ingénieurs, de banquiers, autour de Malek Ellouze, vice-président de la FBJ, qui est, rappelons-le, un ancien de l’Enit. Les projets portent sur diverses thématiques comme les loisirs, la mobilité, la citoyenneté, l’innovation, l’éducation, le food, le design et l’environnement. Le jury était séduit, mais il a dû trancher et annoncer les résultats sous les applaudissements de tous les Sparkers, qui étaient pour la plupart accompagnés de leurs parents. Les confettis et paillettes en papier ont fusé de partout… C’était pour eux tous, et surtout pour les gagnants, le couronnement d’une grande aventure dans une ambiance de fête. Aventure qui les amènera encore plus loin…
Les finalistes ne sont pas rentrés les mains vides. Dans chaque sac au logo de Spark de la FJB, il y avait une petite surprise. Les 3 équipes gagnantes vont voir leurs idées de projets, grâce à la FBJ, développées pour être enfin concrétisés. Leurs membres vont devenir bientôt de jeunes entrepreneurs, comme Yahya Bouhlel, âgé de seulement 19 ans et déjà à la tête d’une école d’informatique, dont l’exemple fait rêver beaucoup.
Les équipes finalistes présentent leurs projets à leurs camarades et aux membres du jury.
Le jury de cette session était composé de Noomane Fehri, ancien ministre des Technologies de la communications et de l’Economie numérique, Neyla Ben Zina, Leila Charfi, Elyes Ben Rayana, Khaled Ben Jilani et Wassim Ben Larbi. «Vous n’avez pas idée de l’énergie débordante de ces jeunes venant de Jendouba, Gafsa, Sfax, Kelibia, Siliana, Sousse, Tunis… Les voir côte à côte, concentrés sur le développement de leurs idées et sur les applications montées dans un temps record, était un réel plaisir. Car c’est aussi cet esprit de cohabitation heureuse entre les jeunes des régions qu’il faut entretenir dans un pareil événement», nous a déclaré, Wassim Ben Larbi, journaliste économique à Express FM. «J’ai été très heureux d’être parmi les membres du jury et impressionné par ces jeunes lycéens ou simples élèves, âgés entre 15 et 18 ans, pleins de bonnes idées et que la FBJ a parrainés pour les aider à monter leurs projets. C’est ça la Tunisie de demain», a-t-il conclu, en donnant rendez-vous au futurs Sparkers à l’année prochaine.
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