«Nidaa Tounes a invité l’ex-président de français Nicolas Sarkozy et il est responsable de ses déclarations qui ont froissé les Algériens.»
C’est ce qu’a déclaré l’ancien ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, membre du conseil de la choura d’Ennahdha et gendre de Rached Ghannouchi, dans des entretiens aux médias algériens.
«Ce n’est pas le gouvernement tunisien qui a invité Nicolas Sarkozy, mais Nidaa Tounes, le parti au pouvoir, qui doit assumer toutes ses responsabilités par rapport aux déclarations de M. Sarkozy, qu’elles soient positives ou négatives», a déclaré le gendre de son beau-père.
Mohsen Marzouk, secrétaire général de Nidaa Tounes, avait déclaré, à plusieurs reprises, que l’actuel leader du Parti républicain n’a été invité par aucune partie officielle en Tunisie. «Il a informé le chef du gouvernement de sa visite à Tunis pour exprimer sa solidarité avec le peuple tunisien après l’attentat de Sousse», a expliqué M. Marzouk, ajoutant que toute personnalité politique solidaire avec la Tunisie est la bienvenue.
Selon lui, les déclarations que M. Sarkozy a faites en Tunisie à propos de l’Algérie, et qui ont alimenté la polémique dans les deux pays, «n’engagent que lui.»
A Tunis, M. Sarkozy a été reçu, notamment, par le président de la république Béji Caïd Essebsi et s’est recueilli à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste du musée du Bardo, le 18 mars dernier.
Z. A.
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