Me Nebil Akrimi a précisé à Kapitalis que la justice italienne n’a pas condamné Sadri Caïd Essebsi à 2 ans de prison, comme annoncé par le « Corriere della Sera ».
Me Akrimi, l’un des avocats de Sadri Caïd Essebsi, homme d’affaires et neveu du président de la république Béji Caïd Essebsi, a indiqué à Kapitalis qu’il ne s’agit pas d’un jugement, mais d’une simple condamnation requise par le ministère public dans son réquisitoire et qu’il n’y aura pas de verdict avant 60 jours, ajoutant que son «confrère italien va plaider la prescription extinctive puisque les faits remontent à 2005».
Par ailleurs, l’affaire est encore en première instance et, une fois prononcé, le jugement ne sera pas définitif, car il y aura l’appel et la cassation, a encore expliqué l’avocat.
«M. Caïd Essebsi n’a jamais été entendu ou arrêté par la police et il est résident à Rome, en Italie, où il a ses affaires. Ce qui a été publié dans le journal italien a été tout simplement mal rapporté. D’ailleurs, il y a eu 12 chefs d’inculpation dont 10 ont déjà été classés sans suite dans le dossier», a précisé Me Akrimi, ajoutant que son client a présenté les factures de paiement et honoré sa dette. Et de toute façon, dans ce genre d’affaires, il y a prescription au bout de 5 ans.
Z. A.
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