Rencontre, lundi 13 mars 2017, à Washington, de Khemaies Jhinaoui avec le secrétaire d’Etat Rex W. Tillerson.
En déplacement aux Etats-Unis, Khemaïs Jhinaoui fera de la lutte antiterroriste le dossier numéro 1 de ses rencontres avec la nouvelle administration républicaine.
A Washington, depuis lundi 13 mars 2017, le chef de la diplomatie tunisienne a déclaré, dans une interview au ‘‘Washington Times’’ (‘WT’), qu’il souhaite plaider auprès de l’administration Trump les causes de la poursuite de la coopération des deux pays dans leur lutte contre le terrorisme et «le soutien à la démocratie fragile que les Tunisiens peinent à maintenir dans le monde arabe.»
«Nous avons l’obligation de démontrer la réussite de notre modèle, non seulement à nos amis américains, mais également au monde tout entier», a indiqué M. Jhinaoui, dans une longue interview accordée au quotidien washingtonien, dans laquelle il a notamment exprimé le souhait que M. Trump «suivra de près ses engagements de vaincre le groupe terroriste de l’Etat islamique.»
M. Jhinaoui, qui s’entretiendra durant son séjour américain avec plusieurs responsables de l’administration Trump et des membres du Congrès des Etats-Unis, s’est dit optimiste quant au succès de l’action anti-terroriste tuniso-américaine.
Dans cet entretien, le ministre des AE a parlé «franchement» du 40e président des Etats-Unis et des approches de ce dernier sur nombre de questions, notamment son très controversé «Muslim ban», ce décret interdisant l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays à majorité musulmane, y compris la Libye, voisine de la Tunisie.
Sur ce point, M. Jhinaoui a répondu avec une «franchise» de diplomate: «Nous n’avons aucun problème avec cette décision [d’entrée aux Etats-Unis des musulmans]; il s’agit d’une décision souveraine. C’est à M. Trump que revient la décision de qui est bon pour la sécurité des Etats-Unis.»
Marwan Chahla
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