Khemaïs Jhinaoui se rend au Brésil, en avril, accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, pour explorer les différentes opportunités de coopération.
L’annonce de ce déplacement du ministre des Affaires étrangères a été faite, mardi 14 mars 2017, par l’ambassadeur de Tunisie au Brésil, Mohamed Hédi Soltani, lors d’une visite au siège de la Chambre de commerce arabo-brésilienne (CCAB), à Sao Paulo.
A Brasilia, le chef de la diplomatie tunisienne prendra part aux travaux de la Commission mixte tuniso-brésilienne, qui fera l’état des lieux de la coopération bilatérale, l’avancement des accords conclus et les possibilités envisageables dans les domaines de l’éducation, de la recherche scientifique, des sports, de l’économie et du commerce.
A Sao Paulo, le programme de la délégation tunisienne accompagnant M. Jhinaoui aura une orientation plus pointue, puisqu’il comportera notamment la participation à un forum économique, l’appariement d’entreprises, une réunion du Conseil commercial tuniso-brésilien, etc.
«Il y aura des importateurs et des exportateurs, venant de divers secteurs économiques, qui sont intéressés par le marché brésilien», a confié M. Soltani à l’agence d’information arabo-brésilienne (Anba).
Actuellement, la Tunisie négocie avec le Brésil un accord de coopération et de facilitation d’investissements, ainsi qu’un traité commercial avec le Mercosur, la zone de libre-échange sud-américaine.
En retour, M. Soltani a expliqué à Anba, la Tunisie offre à la partie brésilienne tant d’ouvertures: il a rappelé, par exemple, que notre pays est lié à l’Union européenne (UE), depuis 1995, par un accord d’association, et par d’autres traités commerciaux avec nombre de pays africains, outre sa bonne infrastructure d’accès à ses pays voisins. Ce riche réseau d’accords et de traités signés par la Tunisie sera d’un intérêt particulier pour les entreprises brésiliennes qui atteindront le marché tunisien, a insisté l’ambassadeur tunisien.
M. Soltani, en poste à Brasilia depuis deux mois, a également indiqué à Anba que la mission qui lui a été confiée est claire: «Il s’agit d’accorder une importance de premier ordre à la priorité économique, c’est-à-dire aux échanges commerciaux et à l’investissement», avec une attention toute particulière pour le second.
Marwan Chahla
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