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Kébili : Découverte d’un remède contre l’orycte qui s’attaque aux palmiers

Oasis-Rjim-Maatoug

Des chercheurs à Kébili ont développé un remède contre l’orycte, un insecte affectant les palmiers qui s’est répandu dans des oasis de la région.

Selon l’ingénieur Mohamed Hassine, président de l’Institut des zones arides de Kébili, où le remède a été développé, les premiers essais effectués, en collaboration avec l’Office de Rjim Mâatoug, ont prouvé son efficacité dans la lutte contre l’orycte, dont il est parvenu à détruire les larves.

L’Institut est en train de développer ce remède dans les labos afin d’en produire les quantités nécessaires pour les épandre dans les oasis contaminées, surtout dans la région de Rjim Mâatoug.

Mohamed Hassine a appelé tous les agriculteurs de la région à protéger davantage les oasis contre les anciennes et nouvelles maladies qui ont touché certaines régions du pays, à l’instar du charançon rouge apparu dans la région de Tunis depuis 2011.

Il a aussi insisté sur la nécessité de s’assurer des sources d’approvisionnement en nouveaux plants de palmiers et d’être présent lors de leur achat auprès des pépinières, afin d’éviter l’arrivée des plants contaminés, surtout ceux importés illégalement des pays voisins.

M. Hassine a, par ailleurs, déconseillé l’approvisionnement en arbres d’ornement, surtout les palmiers en provenance des régions où les maladies sont répandues, en l’occurrence les gouvernorats de Tunis, Ariana et Ben Arous, tout en veillant à nettoyer continuellement les oasis des résidus restant de la récolte ou des arbres fruitiers comme les grenadiers.

M. Hassine a fait observer que l’Institut des zones arides de Kébili organise, en collaboration avec l’Office de Rjim Maâtoug et plusieurs associations de la région, des journées de sensibilisation, de manière à se rapprocher davantage des agriculteurs pour leur faire connaître les risques de certaines maladies menaçant les oasis, à l’instar de celles transmises par l’orycte. Et les inciter à prendre des mesures de précaution pour garantir la qualité de la récolte, en protégeant les régimes de dattes par des moustiquaires et en procédant aux traitements requis.

I. B. (avec Tap).

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