Chafik Jarraya, Lazhar Akremi et Soufiane Toubel.
Selon Lazhar Akremi, la direction actuelle de Nidaa Tounes a été recrutée par le baron de la corruption et de la contrebande, actuellement en détention, Chafik Jarraya.
Le co-fondateur de Nidaa Tounes parti au pouvoir, et ancien ministre et ex-député, a déclaré, vendredi 26 mai 2017, à Shems FM, que les dirigeants recrutés ces derniers mois pour remplacer ceux qui ont été contraints à démissionner devraient quitter Nidaa pour que le parti puisse récupérer ses vrais cadres et militants.
Tout en affirmant qu’il ne peut pas traiter avec les cadres actuels de Nidaa, dont la plupart font l’objet de soupçons d’implication dans des opérations de corruption, M. Akremi a fait savoir que l’actuel président du bloc parlementaire de Nidaa, Soufiane Toubel, s’est vu offrir, récemment, de la part de Chafik Jarraya un appartement, indiquant avoir soumis toutes les preuves qu’il à sa disposition sur ce sujet à la justice qui tarde encore à ouvrir une enquête.
Borhen Bsaies, chargé des affaires politiques à Nidaa, a été imposé par Chafik Jarraya.
Au lieu d’ouvrir cette enquête, la justice a convoqué l’intéressé pour le 9 juin prochain pour une affaire qui date de 2013 et se rapporte à des déclarations qu’il avait faites, à l’époque, contre Ali Larayedh, le dirigeant d’Ennahdha.
«Chafik Jarraya a mis en place un réseau tentaculaire, qui s’est propagé comme un cancer dans les rouages de l’Etat, notamment, l’institution sécuritaire, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la justice», a, en outre, affirmé l’ancien dirigeant de Nidaa.
Abderrazek Krimi
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