La défense de Mehdi Ben Gharbia accuse le procureur de dissimulation de preuves

Le comité de défense de Mehdi Ben Gharbia, l’homme d’affaires et membre de l’Assemblée dont les travaux sont gelés depuis le 25 juillet 2021, a annoncé, lors d’une conférence de presse aujourd’hui, lundi 7 février 2022, avoir déposé une plainte, auprès de l’inspecteur général, du Conseil de la juridiction judiciaire et du ministère de la Justice, contre le procureur de la république en charge de cette affaire, qu’il accuse de dissimulation de documents et de preuves prouvant l’innocence de leur client.

Tunisie : «Kaïs Saïed est obsédé par le pouvoir», estime Ghazi Chaouachi

Ghazi Chaouachi change de tactique et, pour prendre ses distances vis-à-vis du mouvement Ennahdha, auquel certains lui reprochent de s’y être souvent allié jusque-là. Le secrétaire général du Courant démocrate (Attayar) renvoie désormais dos-à-dos le parti islamiste, qu’il rend responsable de la crise actuelle en Tunisie, et leur adversaire le président Kaïs Saïed.

Tunisie : Ali Ben Mansour dénonce la fermeture du siège du CSM suite à «un discours nocturne»

Le membre du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Ali Be Mansour, a considéré que le 7 février 2022 restera «une journée noire dans l’histoire de la Tunisie», étant marquée par la fermeture (par les forces de l’ordre) du siège du Conseil, et ce, suite à un «discours nocturne» du président de la république, Kaïs Saïed, sans même que la décision qu’il a annoncée n’ait été écrite.

Tunisie : Brahim Bouderbala soutient Kaïs Saïed et affirme que le CSM n’a pas été dissous

Le président de l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat), Brahim Bouderbala, a déclaré, ce lundi 7 février 2022, dans des déclarations médiatiques, qu’il soutenait le président de la république, Kaïs Saïed, concernant sa décision de suspendre les travaux du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans le but de le réformer.

Le secteur informel en Tunisie entre le marteau et l’enclume

Une nouvelle étude a été publiée, début février, sur le secteur informel en Tunisie, par un spécialiste en la matière, Abderrahmane Ben Zakour (voir ses écrits dans Kapitalis). Cette étude de 80 pages, datée de décembre 2021, été éditée par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). Organisme non gouvernementale créé en 2011, le FTDS se proclame «neutre, indépendant de tout parti politique et de toute institution religieuse». Ce qui lui permet de s’affranchir de toute réserve, comme on pourra le lire dans cette étude. Par Samir Gharbi

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